Découvrez votre passion et vivez dans l'inconfort

Introduction

Nous rencontrons généralement 2 obstacles pour réaliser son objectif de vie :

• On ne le connaît pas.
• On n'arrive pas à persévérer assez longtemps.

Vous l'aurez compris, si vous corrigez ces 2 points, vous aurez un véritable but et un chemin tout tracé pour vous rendre heureux.

Voyons comment surmonter ces 2 obstacles afin de réaliser son objectif, ce qui permettra d'être intrinsèquement heureux. Commençons par le 1er : trouver un objectif de vie.

épisode 1 : Trouver un but dans la vie

C'est parfois difficile de savoir si l'on a réellement trouvé sa passion, sa voie à suivre. Pour vous aider, voici une liste de symptômes quand on manque d'objectifs de vie :

• Toujours essayer d'avoir des sources de distractions :
  • Voyages.
  • Chercher et suivre la dernière mode ou une nouvelle cause à suivre.
  • Les addictions de toutes sortes.
• Lancement de nombreux projets, mais ils finissent tous par être abandonnés.
• Aucun solide accomplissement dont on peut être fier.
• Mal supporter la critique, l'ego est fragile.
• Éviter sans arrêt l'effort ou la douleur.
  

Peut-être que vous allez vous retrouver dans ces cases-là, et c'est normal. Nous n’apprenons généralement pas à découvrir sa passion. Acceptez d'être imparfait pour vous améliorer.

Pour vous aider à trouver votre objectif de vie, imaginez que toutes vos factures sont payées et que vous et vos proches sont à l'abri financièrement. Qu'est-ce que vous serez capable de faire gratuitement ? Vous l'avez ? C'est votre passion !

En creusant plus profondément, on peut se rendre compte qu'on a plusieurs passions, entièrement différentes à première vue. Nous allons voir qu'elles sont tout de même reliées autour d'un même domaine. Dans mon cas, j'adore la création, ce qui englobe :

• Créer des applications.
• Rénover des appartements.
• Lancer des Startups.

L'exercice pour trouver sa passion

Réfléchissez à ce que vous aimiez faire quand vous étiez enfant. Qu'est que vous pouvez faire des heures toute la journée ?

Pour ma part, ce qui m'est venu à l'idée, c'était les legos et le jeu vidéo Minecraft. De là, j'en ai supposé ma passion pour la création. En sachant cela, j'ai répertorié ce que j'aimais actuellement et me suis rendu compte que mon hypothèse collait parfaitement. À vous de faire cette même réflexion.

En trouvant votre passion, vous arriverez à savoir rapidement si un objectif est fait pour vous ou non.

La 1ère étape est terminée, passons à la 2ième. Attention, celle-ci est bien plus difficile.

épisode 2 : Travailler pour son objectif de vie

Une fois que vous avez fixé votre objectif, il faudra travailler dessus pendant les prochaines années.

Là où trop de monde abandonne

Souvent, on n'imagine pas tous les efforts qu'il faut pour réaliser son but. De base, on ne voit que le principal, et une grande partie reste invisible de l'extérieur, en particulier le travail désagréable.

Même si votre objectif est quelque chose que vous aimez, durant votre périple, il est impossible de faire exclusivement ce que vous appréciez. Il faut être capable de faire des choses inconfortables, voir que l'on déteste, sur de longues périodes. C'est là que de nombreuses personnes abandonnent et essayent autre chose, en pensant que ça ira mieux. Le problème vient en réalité de l'incapacité de sortir de sa zone de confort sur le long terme.

Nous allons voir plusieurs façons d'encaisser l'inconfort pour atteindre son objectif.

1. Déterminez les effets secondaires de votre objectif

Pour être capable de résister à l'inconfort, la 1ère étape et de le visualiser, d'imaginer son futur. Préparé, vous aurez plus de chances de résister.

Voyons un exemple personnel pour vous montrer comment un objectif peut cacher un effet secondaire.

Mon exemple d'effet secondaire

Dans mon cas, j'avais pour objectif de travailler dans l'informatique à mon compte. Pourquoi ? :

• Les horaires flexibles
• Les projets que je veux
• Un salaire plus élevé
• Moins de contraintes qu'un travail salarié basique.

Cela paraît simple, je fais ce que je sais faire actuellement, mais à mon compte.

Mais pour réussir, j'ai forcément besoin de clients. Or, ils ne viennent pas tous seul, surtout au début. J'ai donc dû passer par la case "démarchage" et "dialogue avec le client". Étant un timide de nature, c'est quelque chose que je redoute encore aujourd'hui. Pour moi, c'est une épreuve énorme de passer des appels, se faire rembarrer 99% du temps et faire des visios.

Déterminez vos propres effets secondaires

Maintenant que vous avez vu mon exemple, à vous de faire pareil. Déterminez les choses importantes à faire, mais que vous n'aimerez pas du tout. C'est la 1ère étape pour être capable de les encaisser.

2. Sortir de sa zone de confort rend heureux

Pour être capable d'encaisser l'inconfort, il faut aussi se rendre compte de ce qu'il apporte. Certes, les tâches inconfortables que vous devez faire vont vous amener petit à petit vers votre objectif, mais ce n'est pas le principal avantage selon moi.

Sachez que sortir régulièrement de sa zone de confort rend intrinsèquement heureux. Cela parait contre-intuitif, voir du masochisme, mais vous allez découvrir qu'il y a une véritable raison derrière.

Partons du principe que nous avons tous un niveau moyen de confort différent. On peut donc en déduire que nous avons tous une tolérance différente à l'inconfort. Prenons un exemple simple pour illustrer :

• Un SDF dort habituellement dans la rue, si un soir il dort à l'intérieur, il sera en plein confort, même si le canapé et de mauvaise qualité. Mettons maintenant une personne lambda, elle ne passera clairement pas un bon moment, car son niveau de vie habituel est meilleur : un lit douillet.

Si vous êtes habitué à un niveau de confort bas, un rien peut vous rendre heureux. On s'habitue à tout, et pour preuve, les milliardaires ne sont pas plus heureux que les personnes lambda. Pourtant, c'est super de ne jamais faire le ménage ou de se déplacer en jet privé. La raison est simple : ils se sont habitués à ce confort.

L'idée est donc de s'habituer à un niveau de confort bas, afin d'avoir ponctuellement des pics de confort qui sont simples à avoir.

Dans mon cas, je démarche des prospects tous les jours, et je n'aime pas ça. À force, je m'y suis fait et c'est devenu naturel. Certains jours, je m'accorde à ne pas démarcher, et j'ai l'impression d'être en vacances !

Imaginez le nombre de choses qui vous paraissent insignifiantes, mais qui pourrait devenir un confort :

• Se lever à 8h -> Si vous êtes habitué à vous lever plus tôt
• Rester posé sur le canapé devant Netflix -> Si vous avez l'habitude de faire du sport ou de travailler à ce moment-là.
• Prendre la voiture -> Si vous vous déplacez le plus possible à pied ou en transport en commun.
• Aller au restaurant ou fast food-> Si vous vous forcez à cuisiner tous les jours malgré le manque de motivation.

Sortir de sa zone de confort est difficile sur le moment, mais cela peut rendre heureux sur le long terme. De nombreuses choses deviennent confortables alors que ce n'était pas le cas avant. Vous êtes donc généralement plus heureux.

Pour résumer, faire des choses inconfortables permet :

• D'être plus heureux en général.
• D'avoir un sentiment de fierté. Vous sentez que vous gagnez contre votre esprit d'abandon.
• D'avoir les bénéfices de base. Par exemple, le sport est bon pour la santé.

N'oubliez pas ce dernier point, il faut faire en sorte que l'activité désagréable vous apporte quelque chose. Sinon, autant rester devant un mur pendant 24h : très peu utile.

Voici une liste non-exhaustive de choses généralement inconfortables qui apportent des avantages :

• Douche froide -> Bon pour la santé.
• Se lever plus tôt le matin -> D'avantage de temps pour soit ou pour travailler.
• Sport -> Il y a vraiment besoin d'expliquer que c'est bon pour la santé ?
• Prendre les escaliers à la place de l’ascenseur -> Toujours bien un peu de sport.

3. Répertoriez vos moments d'inconforts

L'idée est de noter sur un carnet tous les moments où vous êtes sorti de votre zone de confort volontairement. Cela permet de corriger un problème : on s'habitue à son niveau de confort. Oui, c'est un avantage, mais aussi un inconvénient.

Quelque chose d'inconfortable hier peut devenir un confort demain. Si cela vous arrive, vous ne ferrez donc plus d'efforts pour sortir de votre zone de confort, ce qui est problématique quand on voit que cela rend heureux et que cela peut accélérer l'achèvement de votre objectif.

À quoi cela peut ressembler

4. Faites des points réguliers

Soyez conscient de l'avancée que vous faites. Savoir que vous avez fait une progression vers votre objectif remonte le moral et donne du courage pour continuer.

Donnez-vous des objectifs intermédiaires et faites un point régulièrement. Par exemple, une fois par semaine, mois ou trimestre. À votre guise.

Pensez aussi à faire un récapitulatif de fin d'année. Notez quelque part où vous en êtes dans votre vie et ce que vous espérez pour la suite. L'année d'après, relisez cette note pour vous rendre compte de votre progression. Cela donne un énorme coup de boost et motive pour la suite.

Conclusion

La réalisation de votre rêve va donc se dérouler en 2 étapes. La première est de trouver ce qui vous motive réellement dans la vie. La seconde étape est d'avancer sur son rêve, sans jamais lâcher. Pour cela, apprenez à faire face à l’inconfort.

Alors, vous vous rendrez compte que le chemin vers votre rêve peut aussi devenir ce qui vous rend heureux.